Sony BRAVIA XR-65A80J: banc d’essai

Sony. Marque mondialement connue qui propose une gamme extrêmement large de produits différents dans le domaine qui  nous passionne tous, le son : haut-parleurs sans fil, casques, écouteurs intra-auriculaires, barres de son, caissons de basses, systèmes Hifi, systèmes home cinéma, … Vous pouvez difficilement imaginer quelque chose que  Sony n’ait pas dans son magnifique portefeuille. D’ailleurs, la marque s’en est toujours revendiqué : « Vous en rêviez ? Sony l’a fait ». Ah ! J’ai oublié quelque chose ? Mais oui ! L’image. Plus que jamais, aujourd’hui, l’image fait partie de notre vie, sous différentes formes, dont bien sûr le téléviseur. Et comment ne pas évoquer la célèbre marque nippone quand on parle de téléviseur ? Il y a longtemps que Sony tient le haut du pavé dans ce domaine. Souvenez-vous seulement de la technologie de tube Trinitron que le géant a commercialisé avec un succès mérité. Depuis 2006, le tube cathodique a été abandonné par le fabricant qui s’est concentré sur le développement de la meilleure technologie d’écran plat possible. Cette année nous offre le choix d’excellents modèles au sein de la gamme BRAVIA XR : les A80J, A90J, X80J, X90J et Z9J. Nous avons eu l’honneur et le plaisir de soumettre l’A80J de Sony, le “petit frère” de l’A90J, à un test approfondi. Curieux de connaître notre avis ?

SONY BRAVIA XR-65A80J. Voici que mon meuble TV est fier de l’accueillir, même si ce n’est que pour le temps d’un essai. Un beau condensé de technologie avancée pour un format plus que confortable de 65 pouces. Ce nouveau châssis cache une quantité incroyable de nouveautés technologiques, mais les énumérer en les approfondissant ne fait pas l’objet de ce banc d’essai, plutôt consacré à l’avis d’un consommateur « lambda » (mais quand même exigeant…)

Bien sûr, comme vous, je ne suis pas un novice en matière de TV, et je connais bien la différence entre les différentes technologies d’affichage (avec une préférence pour l’OLED depuis la disparition du Plasma). Comme vous, je suis capable de distinguer les bons modèles disséminés parmi un mur de TV de toutes marques alignées dans un magasin (même si ce type de présentation n’est pas l’idéal à cause de l’ambiance lumineuse défavorable et du préréglage « magasin » forçant jusqu’à l’exagération le contraste et la luminosité). Je savais donc à l’avance que l’image d’un téléviseur Sony OLED ne serait rien moins que très bonne. Là où j’attendais le nouveau Sony au tournant, c’était dans la gestion de Google TV et dans la puissance qui, selon Sony, serait contenue dans le processeur Cognitive XR désormais devenu emblématique. Selon la communication de la marque, le but des recherches sur ce processeur est d’apporter une réponse à la question : comment obtenir l’impression de réalité avec une image diffusée. Vraiment ? Check !

Le design

On a tout dit sur le design avantageux des écrans plats, et personne ne le conteste. La preuve ? Avant, on cachait le téléviseur ; maintenant, on l’expose fièrement dans son salon. Sony apporte sa personnalité avec un cadre métallique ultra fin de couleur titane entourant l’écran de 65 pouces. Lorsque l’appareil est allumé, l’illusion est parfaite : vous ne voyez même pas ce cadre et l’image « flotte » littéralement dans l’espace. Même le logo Sony a été subtilement dissimulé. Ni trop grand ni trop petit. Regardez bien: là en bas, à gauche.

D’ailleurs, voici la vidéo que nous lui avons consacrée. Elle est plus parlante que de longs commentaires.

Grâce à la particularité propre au panneau OLED, le profil est extrêmement fin. Un renflement apparaît sur une partie de  l’arrière, recelant l’électronique, les haut-parleurs de basses et la connectique. Mais il est joliment fini et n’ajoute que 5 cm à cette partie.

C’est cette finesse qui permet à vos talents en déco de librement s’exprimer : l’appareil s’intègrera harmonieusement dans votre intérieur. Sony y a pensé en prévoyant 3 types d’installation pour son téléviseur.

• En plaçant simplement les pieds dans les embases prévues aux deux extrémités, vous optez pour une installation où le bas du téléviseur est le plus proche possible de la surface de votre meuble.
• Si vous désirez positionner une barre de son sous le téléviseur, vous pouvez surélever celui-ci de 5 cm en réglant les pieds. Ceux-ci sont toujours en position extrême dans le bas du châssis, laissant au milieu la place pour la barre.
• Si votre meuble est moins large que la TV, vous installerez les pieds plus au centre, dans les deux autres embases prévues.

… Et bien sûr, le montage mural (le préféré des architectes d’intérieur) est toujours possible grâce à la norme VESA 300 x 300. Bien vu, Sony !

La connectique

Autant être bref, puisque le Sony ne se démarque pas tellement de la concurrence sur ce point. Au total, 4 ports HDMI sont disponibles, ainsi qu’1 connexion Ethernet, une entrée vidéo composite, une sortie casque mini jack stéréo, une sortie numérique optique et 3 ports USB. Malheureusement, et cela revient souvent dans les critiques, il n’y a que 2 ports HDMI 2.1. Mais ceux-ci ne sont vraiment nécessaires qu’avec les dernières consoles de jeu ultra performantes, et encore, pas avec tous les jeux. Dans l’état actuel des choses, 2 ports HDMI 2.1, c’est plus que suffisant, et pour de nombreuses années. N’oublions pas que le Sony Bravia XR-65A80J s’adresse avant tout aux gens qui souhaitent la meilleure qualité possible sans vouloir dépenser des sommes folles pour ce qui n’est pas absolument nécessaire. Et j’en suis.

Plus important: la compatibilité HDMI eARC, grâce à laquelle vous diffusez l’image à partir d’un périphérique et renvoyez le son de la TV vers celui-ci avec un seul câble. C’est mon cas, possédant un amplificateur AV Marantz sur lequel est branché mon lecteur Blu-ray. Cela facilite la diffusion du son des (nombreuses) applications vidéo disponibles via le Sony BRAVIA XR-65A80J sur votre propre home cinéma. Le retour par exemple du son Netflix vers le Marantz n’a posé aucun problème.

Un double tuner DVB (hertzien et satellite) est présent, ainsi que la diffusion sans fil via Bluetooth 4.0 vers une enceinte ou casque compatible. Outre la liaison câblée au réseau, le téléviseur est équipé d’une liaison Wifi 802.11a/b/g/n/ac. Je considère que la connectique proposée par Sony est largement suffisante et correspond à mes attentes. 

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Un dernier point concernant la connectivité : Sony a prévu une connexion HDMI sur le côté de l’écran. Cela facilite grandement le branchement occasionnel, par exemple d’un ordinateur portable.

La technologie

Avant de passer à mon ressenti dans la pratique, je voudrais donner un mot d’explication sur le processeur XR cognitif développé par Sony et mis en avant dans sa communication. Comme ses grands frères (ou grandes sœurs, soyons politiquement corrects : « la » télévision est à égalité avec « le » téléviseur), la série A80J utilise un nouveau processeur unique développé pour améliorer l’image. Il y a bien sûr beaucoup à dire à ce sujet, mais comme souligné plus haut, ce n’est pas le lieu ici de trop entrer dans les détails techniques. En bref, cette technologie garantit que ce que nous voyons à l’écran est montré comme identique à la source enregistrée. Autrement dit, l’image reproduite est réaliste au point que nous aurions l’impression d’être directement en présence de la source originale.

Nous percevons de manière naturelle le monde en fonction d’informations qui sont simultanément envoyées à notre cerveau via nos yeux et nos oreilles. Nous emmagasinons ces informations de manière à reconnaître instantanément une  image semblable lorsqu’elle nous apparaît par la suite. C’est pourquoi vous voyez dans l’image ci-dessus un éléphant et non une coccinelle: parce que, normalement, vous aurez déjà vu un éléphant dans votre passé et vous avez mémorisé son apparence (sinon, retournez au zoo.) L’une des recherches dans le domaine de l’Intelligence Artificielle  (IA) consiste à détecter et analyser individuellement des éléments tels que la couleur, le contraste et les détails pour les résumer en un stimulus global semblable à celui que perçoit notre cerveau. Le travail de développement de Sony a été tel que le résultat, sous la forme du processeur Cognitive XR, va beaucoup plus loin que ce à quoi les autres fabricants sont jusqu’à présent arrivés dans le domaine de l’IA. Il peut tout analyser à la fois, tout comme notre cerveau (mais on aurait envie d’ajouter « presque », parce que ça fait peur, une machine qui fonctionnerait exactement comme notre cerveau, mais ceci est un autre débat.) Selon Sony, cela devrait se traduire par encore plus de tension et d’émotion à l’écran. Et c’est cela qui nous intéresse, car c’est là que se trouve la source du plaisir ressenti par le téléspectateur. Il est temps de confronter cette affirmation à l’épreuve…

En attendant, si vous voulez en savoir plus sur le processeur XR de Sony, assurez-vous de regarder cette vidéo et d’être époustouflé par la belle technologie que le processeur Cognitive XR contient pour votre plaisir.

L’image

Et pour être honnête, je suis absolument d’accord avec l’affirmation de Sony, car en termes de traitement d’image il n’y a vraiment rien à redire. J’ai testé la télévision avec différents types de contenus. Que ce soit avec des programmés télé ordinaires, avec des films diffusés via Netflix, YouTube, avec des Blu-rays, en SD, en HD, en 4K… je n’ai rencontré que de l’excellence sur cet écran OLED de 65 pouces. C’est surtout le naturel de l’image qui m’a frappé. À aucun moment, je n’ai eu le besoin ou la tentation de régler quoi que ce soit (à savoir que lors du réglage initial, j’avais choisi le mode Expert dans les paramètres ; c’est celui qui est largement recommandé par les testeurs.)  Comme la plupart d’entre vous, j’étais familier de la qualité OLED. Eh bien, le Sony Bravia XR-65A80J m’a agréablement surpris en m’offrant une expérience OLED encore meilleure que celle que je connaissais.

J’ai mentionné la vision de programmes télé en SD et en HD ; or le Sony est un écran 4K. On pourrait s’attendre à une déception pour tout ce qui n’est pas 4K, avec à la clé fourmillements, images qui bavent, bruits vidéo divers… Rien de tout cela. Sony a réussi un mode de mise à l’échelle particulièrement efficace. Bien sûr, du SD ne devient pas 4K par magie, mais l’efficacité du système se mesure au fait que l’on n’est jamais déçu par ce que l’on voit. L’image n’est jamais pénalisée par un rendu artificiel, les couleurs restent bien dans un espace acceptable. Si vous êtes comme moi quelqu’un qui préfère voir des détails supplémentaires dans l’image, vous pouvez toujours affiner le réglage de la netteté qui fonctionne plutôt correctement ; il ne faut simplement pas en abuser et ne pas pousser le réglage au maximum (comme pour tout réglage d’ailleurs), au risque de voir apparaître des artefacts.

Un autre plus de ce modèle est l’amélioration du circuit MotionFlow permettant d’obtenir une belle fluidité avec des scènes de traveling ou comportant des mouvements rapides. 

En termes d’image, j’aime décrire le BRAVIA XR-A80J de Sony comme suit : une qualité supérieure dans sa gamme de prix. Pour vraiment chercher la petite bête, il faudrait remarquer de temps en temps une action du MotionFlow légèrement moins efficace et une luminosité absolue moins élevée qu’avec les ténors du marché. Mais avec ceux-ci, on parle de tarifs beaucoup plus élevés. Entre parenthèses, j’ai remarqué qu’en jouant un Blu-ray sur ma PS4, celle-ci offrait une action MotionFlow légèrement plus efficace. Mais  j’insiste, nous restons dans l’excellence. Autre plus : la latence, ou Input Lag, ou retard à l’affichage. Réduite, même si pas exceptionnelle. Suffisamment faible en tout cas pour avoir beaucoup de plaisir à jouer en tant qu’utilisateur lambda. Les joueurs chevronnés ou pros se tourneront de toute façon vers des écrans moniteurs spécifiques. Encore un autre plus : les reflets sur l’écran. Négligeables, ce qui est conforme à la majorité des dalles OLED.

Le son

On sait bien qu’avec les écrans plats, le son n’est souvent pas à la hauteur de l’image. Cela est dû au trop faible volume de caisse pour que des haut-parleurs performants puissent s’exprimer. La majorité des utilisateurs d’un écran plat de qualité branchent donc celui-ci sur une barre de son ou, mieux, sur un système home cinéma complet. Mais je n’ai pas toujours envie d’allumer mon ampli Marantz pour, en rentrant du boulot, zapper d’une émission nulle à l’autre… Les constructeurs font donc ce qu’ils peuvent pour donner du son à leur image, avec plus ou moins de bonheur. Avec le Sony, je dois avouer que c’est plutôt avec du bonheur. On a droit à 30 Watt de son plus que  convenable. Pour y arriver, Sony a mis au point la technologie Acoustic Surface. Plutôt impressionnante, elle consiste à utiliser… l’écran même comme haut-parleur. L’écran entre en vibration, mû par des moteurs judicieusement positionnés. L’avantage est double : la surface émissive est plus grande que celle d’un haut-parleur traditionnel embarqué, et le son provient directement de l’endroit où la scène se joue. Il est même triple, car cela permet de réduire la taille du cadre de l’écran à sa portion congrue, comme c’est le cas ici. Comme cette technologie ne permet pas —encore— de produire suffisamment de bases, Sony a installé des woofers à l’arrière, dans l’espace au bas de la TV dévolu à l’électronique. Le résultat m’a quand même un peu bluffé, moi qui suis habitué à de la grosse Hifi…

Ce n’est malgré tout pas de la Hifi, mais pour un usage, disons, quotidien, sans vouloir la perfection, le son est juste bon. Pas excellent, ni médiocre, juste bon, avec des voix claires (même si les annonces de la météo et du Codeco sont plutôt sombres). Quoi qu’il en soit, Sony a fait un excellent travail, et on doit saluer l’habileté et le savoir-faire de ses ingénieurs. À noter : un circuit de calibration acoustique avec micro dédié sur la télécommande. L’utilisateur final sera donc assuré d’avoir  la meilleure reproduction sonore possible à l’endroit où il est confortablement installé. 

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Sony n’hésite d’ailleurs pas à promotionner ses propres barres de son. Faut-il ajouter qu’elles prennent parfaitement place sous la TV entre les pieds pour former un ensemble acoustiquement et esthétiquement élégant ?

Smart TV

Venons-en à l’autre facette de l’intelligence dont fait preuve le téléviseur Sony BRAVIA XR-65A80J : son appartenance à la catégorie ‘Smart TV’. Sony a choisi l’interface Google TV, basé sur Android 10. Elle a tout de suite été appréciée par sa simplicité d’utilisation et son bon fonctionnement. Le menu est structuré de manière intuitive afin que vous puissiez trouver rapidement ce que vous cherchez. On peut dire que Google TV ajoute de la facilité à votre plaisir.

Le processeur Cognitive XR ultra rapide forme un couple parfait avec Google TV : nous avons droit à une interface fluide répondant  rapidement à chaque demande. Vous jouirez d’un temps de démarrage presque instantané pour les applications comme Netflix, Disney+ ou YouTube.

L’interface inclut Chromecast et AirPlay 2. Le streaming depuis votre ordinateur portable ou votre Smartphone est un jeu d’enfant. Un bémol : je ne sais pas pourquoi, mais Chromecast m’a lâché à plusieurs reprises. Après quelques minutes de diffusion, j’avais droit à un beau plantage et toute la plate-forme Google TV redémarrait sans qu’on le lui demande. Ce dysfonctionnement semble être un problème lié à Google TV et sera très probablement résolu lors d’une prochaine mise à jour logicielle.

En attendant la mise à jour, vous avez de quoi vous amuser : outre le streaming, le TV BRAVIA XR-65A80J vous propose les émissions TV standard avec un double tuner, un slot CI+, la compatibilité avec Apple HomeKit et un lecteur multimédia, qui tous fonctionnent super bien.

Utilisation et fonctionnalités

Les nouvelles Smart TV se sont beaucoup améliorées sur ce point et leur utilisation devient de plus en plus intuitive. C’est une obligation, quand on pense à leurs fonctionnalités de plus en plus riches et complexes. Dernièrement, j’ai vu une photo d’une TV noir & blanc des années ‘60-’70 : un bouton marche/ arrêt, un sélecteur rotatif pour les chaînes, un bouton de volume, et je pense aussi qu’il devait y avoir un réglage de contraste et de luminosité. C’est tout. Rien à voir avec l’arborescence de menus, de sous-menus et de sous-sous menus qui encombrent les écrans actuels… Il faut donc qu’un utilisateur lambda puisse gérer tout cela sans avoir envie de flanquer son TV par la fenêtre ! Sony a beaucoup travaillé sur ce point et la télécommande est particulièrement agréable à utiliser. Toutes les fonctionnalités  peuvent être facilement contrôlées au moyen de la télécommande fournie. Celle-ci est équipée de toutes sortes de touches de raccourci, comme Netflix, YouTube, Disney, Prime, … pour ne  nommer que ceux-là. La télécommande a un design mince, tient bien en main, les boutons sont très accessibles et facilement repérables et le toucher a quelque chose d’une texture de métal brossé qui me plaît. On pourrait juste regretter l’absence de rétro éclairage qui faciliterait son utilisation en milieu peu ou pas éclairé.

Conclusion

Design parfaitement peaufiné et technologie bien fournie sous le capot pour des performances superlatives. Cela pourrait être un bon résumé du BRAVIA XR-65A80J. La technologie OLED permet un contraste infini, avec des couleurs naturelles et profondes. Le nouveau processeur Cognitive XR fait un travail exceptionnel pour assurer le rendu le plus naturel et réaliste possible. Je ne vois vraiment pas en quoi vous pourriez être déçu. Par contre, il vous faudra une fameuse discipline pour arriver à éteindre la TV et vous lever de votre canapé…  

Les fonctionnalités Smart TV garantissent que vous avez accès à presque tous les services de streaming. Tant au niveau de la musique que de la vidéo. De Spotify à Deezer et de Netflix à Apple TV, en passant par Disney+ et bien sûr la propre plateforme en qualité ultra HD de VOD de Sony, Bravia Core. Et tout cela peut être utilisé de manière fluide et conviviale. Que demander de plus en tant qu’amateur de musique et/ou de cinéma ? Avec cet appareil, vous êtes fin prêt pour le fantastique avenir audio-vidéo qui se pointe à l’horizon.