Décidément, la marque japonaise TAD n’est pas avare de sorties spectaculaires ces derniers temps ! Après les enceintes Evolution Two, TAD présente les deux nouveaux membres de son corpus numérique : le D1000TX Digital Media Center et le convertisseur numérique/analogique DA1000TX, formant un duo parfait. Pour obtenir des performances audio encore meilleures que leurs prédécesseurs, les D1000TX et DA1000TX de TAD sont dotés d’un moteur de communication USB asynchrone de troisième génération et d’une variété de raffinements techniques axés sur la pureté de l’expression musicale. TAD nous ayant habitués à une sonorité riche et présente, ces nouveaux venus ne peuvent qu’exciter la curiosité des mélomanes épris d’une reproduction naturelle et vivante.
TAD est une des rares marques à réussir la fusion entre rigueur technologique et émotion musicale, démentant l’opinion selon laquelle celle-ci ne serait l’apanage que d’un certain flou artistique. Technologiquement en effet, les D1000TX et DA1000TX sont loin d’être des productions ordinaires, et se révèlent plutôt comme des fenêtres ouvertes sur les technologies numériques pointues les plus récentes. Témoin, le développement du nouveau moteur de communication USB, qui en est maintenant à sa troisième génération. Ce moteur a été repensé pour un contrôle encore plus précis de la communication entre appareils. Il peut transmettre des signaux numériques avec une horloge ultra précise de manière à obtenir des performances sans gigue et de haute précision. Exit donc les distorsions désagréables à l’oreille liées à un défaut de latence dans les transmissions de paquets numériques, le tristement fameux « jitter ».
Les TAD D1000TX et DA1000TX sont ainsi équipés de l’horloge maître Ultra-High C/N UPCG (ultra-high-precision crystal generator) développée à l’origine pour la série de référence TAD-D600. Cet oscillateur à cristal propriétaire est basé sur des technologies créées pour obtenir des performances C/N élevées dans les stations de communication numérique. Pour la musique, c’est une garantie que l’original peut être reproduit très fidèlement.
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Pour maximiser la pureté de l’alimentation, la bobine interne du transformateur est connectée directement au circuit d’alimentation, réduisant au minimum les points de contact avec les câbles d’alimentation. De plus, les bornes de bobine à connexion directe, les bornes de montage de la carte mère et les vis des bornes sont toutes en cuivre sans oxygène recouvert de matériaux non magnétiques. Les éventuelles distorsions dues à du cuivre de qualité standard sont ainsi éliminées. Pour éviter les vibrations indésirables, l’imposant transformateur est fermement monté sur une base en laiton de 6 mm d’épaisseur.
Les appareils ont de nombreux points communs, tant visuels que techniques. En visionnant la face arrière, on pourrait penser avoir affaire au même appareil. La plus grande différence se situe principalement sur la face avant, où l’on perçoit le tiroir de chargement et les touches de commande du transport SACD/CD intégré au D1000TX.
Avec ce lecteur, TAD fait partie des marques qui continuent à promouvoir la lecture numérique physique, qui comble magnifiquement les désirs des mélomanes à condition que le plus grand soin soit apporté à la réalisation. Les concepteurs chez TAD ont sérieusement travaillé sur l’isolation de manière à ce que les vibrations externes n’affectent pas le mécanisme de lecture ni le système d’asservissement. La réussite d’une très bonne lecture de CD (ou, mieux, de SACD) est aussi liée au choix méticuleux de matériaux nobles et éprouvés. Cela, TAD l’a aussi compris, avec notamment le recours important à de l’aluminium.
Heureusement, l’attente du D1000TX Digital Media Center de TAD ne sera pas trop longue, car sa venue est attendue durant ce mois d’avril. Pour l’acquérir, il faudra un peu piocher dans son compte en banque, car le prix annoncé est de 18.800 euros, ce qui en fait un lecteur coiffant les sommets. Le DA1000TX, en revanche, est moins cher. Enfin, « moins cher », c’est quand même 14.500 euros. Personne n’a jamais dit que l’absolu était gratuit…
